Comme dans n’importe quel sport de haut niveau, la nutrition occupe une place essentielle et décisive dans la préparation du footballeur. Que ce soit avant, pendant et après un entraînement ou un match, elle permet d’optimiser les performances et la récupération. En effet, elle joue un rôle primordial dans l’entretien et l’amélioration des capacités du joueur, tant sur le plan physique que sur l’aspect mental.
L’importance de bien manger en football
La nutrition influe sur l’état de forme d’un footballeur, et donc ses performances sportives. D’ailleurs, les bookmakers proposant des paris sportifs portent une attention particulière à ce paramètre au moment d’établir leurs pronostics à proposer à leurs parieurs. Un joueur qui n’est pas en pleine forme en raison d’une alimentation non équilibrée risque en effet d’engendrer la défaite de son équipe. Une alimentation saine et équilibrée permet d’apporter à l’organisme l’énergie nécessaire durant les entraînements et les matchs. De plus, cela réduit les risques de blessure et le temps de récupération.
Manger sain et équilibré pour un footballeur signifie qu’il faut privilégier les aliments non transformés. Par exemple, il est préférable de déguster un steak plutôt qu’un cordon bleu. Cela implique aussi de se rapprocher autant que possible du repas idéal la majeure partie du temps. Par exemple, sur une semaine, il doit prendre au moins 12 repas idéaux contre 2 repas libres à espacer.
Les aliments essentiels pour prévenir les carences
L’alimentation d’un footballeur doit comprendre les aliments essentiels. L’objectif est double : faire le plein d’énergie et prévenir d’éventuelles carences. Cela contribue aussi à la réduction de la masse graisseuse. Pour rappel, un joueur de football professionnel consomme en moyenne 3 000 calories par jour. Le repas idéal est constitué à 55 % de glucides, 30 % de lipides et 15 % de protéines.
Parmi les aliments essentiels qui doivent présents dans l’assiette du footballeur figurent ainsi la viande, le poisson et l’œuf. Il est primordial de diversifier les sources. À ces aliments s’ajoutent les légumes et les fruits frais et biologiques. Ils peuvent être consommés crus, cuits, etc. En période d’entraînement intensif, la quantité de féculents est à augmenter. Puis, en fonction de la faim, il est possible d’ajouter des laitages.
Suivre les saisons et gérer efficacement l’entre-saison
Tout au long de l’année, le footballeur doit manger sain et équilibré. Il faut observer deux règles de trois. La première concerne la composition de l’assiette : un tiers de viande ou de poisson, un tiers de légumes et un tiers de féculents avec interdiction de se resservir. La deuxième porte sur la fréquence. Il est recommandé de prendre trois repas par jour : matin, midi et soir.
Il est formellement interdit de sauter le petit-déjeuner. Au contraire, il doit être un vrai repas complet sans pour autant faire des excès. Par exemple, le footballeur peut prendre un pain complet bio avec du beurre doux et du miel, ainsi qu’un produit laitier et un fruit ou du jus de fruit naturel. Enfin, une bonne hydratation est incontournable pour prévenir la baisse des aptitudes physiques.